1. POURQUOI un panneau acoustique ?
Après notre première expérience avec le panneau diffuseur, nous avons voulu tester la différence avec un panneau acoustique.
Si le principe du panneau diffuseur est de casser l’onde sonore comme une vague qui se brise sur un rocher, celui du panneau acoustique consiste à absorber une partie des ondes sonores et éviter leurs échos et rebonds sur des surfaces lisses.
Bien entendu la taille du panneau va jouer un rôle décisif dans la pièce où il sera installé. Son emplacement dans la pièce et la configuration de la salle d’écoute (dimensions, nature des murs et du sol, surfaces vitrées…) seront décisifs sur l’efficacité du panneau. Il est même souvent bénéfique de réfléchir à placer plusieurs panneaux à des endroits stratégiques, plutôt qu’un seul.
En outre le matériaux prévu pour absorber les ondes sonores (laine de roche/verre, ou mousse acoustique) joue un rôle important dans le rendement du panneau. Pour ce premier prototype, notre choix s’est porté sur de la laine de verre KNAUF INSULATION Ultracoustic Ecose, épaisseur 100 mm. Pourquoi ? Super simple, cette laine de verre est reconnue pour ses qualités acoustique dans le monde du son. L’épaisseur de 100mm est conditionnée par notre volonté de couvrir un spectre large dans les basses. En effet, plus un matériaux absorbant va être épais plus les sons avec une grande longueur d’onde (donc les basses) seront absorbés. Il est à noter que toutes les ondes sonores dont la longueur d’onde est supérieure à l’épaisseur du matériaux absorbant seront peu voire pas du tout impactées et donc rebondiront sur le support contre lequel le panneau est posé.
2. LE PROTOTYPE
Étape 1 : tout d’abord les dimensions du panneau !
Là on s’est laissé guider par la largueur du rouleau de laine de verre qui est d’1m20. Sur cette base on a ajusté homothétiquement la créa de Lucie et ça nous a donné 1m65 de haut. À cela on a ajouté l’épaisseur du cadre (4,5 cm sur chaque bord) et on est arrivé sur une dimension finale d’1m74 par 1m29, et on s’est dit que pour un premier test, on était déjà pas mal !
Étape 2 : la fabrication du cadre
On a choisi un bois très simple pour commencer, du pin. On a dégauchi, raboté et coupé aux dimensions un plateau de pin puis on a usiné un assemblage mécanique simple mais efficace pour que notre cadre tienne bien sa forme.
Étape 3 : la pose de la laine de verre et de la toile
On a coupé la Laine de Verre Ecose aux dimensions intérieure du cadre et inséré impeccablement dans son logement. Puis on a commencé à se gratter la tête (pas à cause de la laine de verre) parce qu’on avait encore jamais tendu une toile sur un cadre et on avait un peu peur de se planter en marquant des plis partout… Après quelques essais à blanc on s’est lancé, moi en tendant la toile et lucie avec l’agrafeuse pneumatique. Là on s’est aperçu qu’on avait pas suffisamment de longueur de toile pour agrafer à l’arrière du cadre et faire un joli bord toilé. Bon, c’est notre premier, promis on a bien noté l’erreur et pour le proto 2 on prendra un peu plus large de toile !
